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Star Wars- Décryptage Scientifique

  • Julian, Augustin
  • 24 mars 2016
  • 4 min de lecture



Le 16 décembre 2015 sortait le 7ème film tiré de la célèbre saga Star Wars réalisé par JJ Abrams. Cette saga mythique se passe dans une galaxie très lointaine, mais les lois de la physique ne sont pas toutes respectées comme nous allons le voir dans la suite de cet article. Mais malgré ces incohérences scientifiques il se trouve aussi que les films présentent une certaine réalité.

Star Wars

Commençons pas les incohérences:

-La première de ces incohérences est aussi la plus évidente : les combats spatiaux devraient être silencieux. En effet l'espace est « vide » (en quelque sorte) et le son est une onde mécanique, c'est-à-dire qu'elle a besoin de matière pour se propager, contrairement à la lumière.

- Les vaisseaux n'ont pas besoin d'avoir leur réacteurs allumés en permanence comme ceux des avions pour maintenir leur vitesse. Une simple impulsion devrait suffire. Les vaisseaux devraient en réalité donner de brèves et puissantes poussées de leurs réacteurs pour ralentir ou changer de trajectoire.

- Une arme explosive telle qu'une bombe ou une roquette serait bien moins efficace dans l'espace car en l'absence d'atmosphère, elle ne pourrait pas provoquer d'onde de choc dévastatrice.

- Des armes à rayons laser pourraient être efficaces mais uniquement à courte portée (car le rayon de lumière finit toujours par diverger). De plus, de tels rayons seraient en réalité invisibles car hors du spectre que peut percevoir notre œil. Pour les apercevoir, il faudrait qu'ils traversent des nuages de particules comme de la poussière ou de la craie. L'arme la plus efficace pourrait donc être... un bon vieux boulet de canon.

- Pour détruire une planète à l'aide d'un rayon tel que celui émis par le vaisseau géant qu'est l'Étoile noire, il faudrait focaliser et stocker une énergie équivalente à celle que dégage le Soleil durant une semaine entière. Détruire une planète est en effet plus difficile que ça n'y paraît. Si néanmoins vous souhaitez absolument le faire, sachez que détourner un astéroïde de sa trajectoire et l'envoyer sur la planète ciblée reste une solution moins chère.

-Pour continuer sur l'Étoile noire, un astrophysicien, le Docteur Curtis Saxton, a analysé les conséquences de l'implosion de cette base militaire « plus grosse que la Lune ». Conclusion, les débris occasionnés par cette destruction auraient anéantis sans difficultés la lune Endor, située juste à côté.


Une belle liste d'incohérences scientifiques en fin de compte. Comme nous le disions juste avant cette liste s'accompagne aussi d'éléments plus réalistes. L'un des éléments marquant de la saga, la diversité des planètes. Des forêts luxuriantes de la lune Endor aux déserts sans fins de Tattoine en passant par l'enfer de lave de Mustafar, et l'océan infini de Kamino, les planètes habitables imaginées par Georges Lucas peuvent sembler bien fantaisistes au début des années 70. En effet, la première exo-planète n'est découverte que 20 ans plus tard et bien qu'aucun scientifique ne doutait de leurs existences, tout restait encore à prouver. Or aujourd'hui, grâce aux avancées technologiques, les astrophysiciens sont capables de modéliser la géophysique et le climat de ces mondes exotiques. C'est ainsi qu'ils voient surgir des ordinateurs des planètes totalement gelées ou au contraire surchauffées par les gaz à effets de serre, des planètes rocheuses au climat instable,… Bref des planètes tels qu'imaginées par Lucas. Les scientifiques ont donc eu l'intuition que certaines de celles de la série devaient avoir leur sosie quelque part dans l'Univers. Et bingo, chacune d'elles a son équivalent dans la galaxie.


De Naboo à Kepler 425b : Petite nouvelle parmi les 1900 répertoriées, Kepler 425b n'a été repérée qu'en juillet 2015, dans la Constellation du Cygne, à 1900 années-lumière. C'est officiellement la planète se rapprochant le plus de la Terre, et il ne reste plus qu'à mesurer sa masse afin de caluler sa densité, pour vérifier qu'elle puisse, comme dans les films, abriter des forêts, des rivières, et permettre, peut-être, la vie possible à sa surface…


De Mustafar à Gliese 581e : Cette planète gravite tout près de son étoile, elle doit par conséquent avoir une seule face continuellement exposée à celle-ci. Cela expliquerait la lumière permanente régnant sur Mustafar. La température de la planète est de « seulement » 280°C face éclairée, donc beaucoup plus froid du côté nuit. Elle se situe à 20 années-lumière de la Terre dans la constellation de la Balance.


De Hoth à Kepler 441b : De part son climat extrême, Hoth devrait se situer à l'extrême bord de la zone habitable voire en dehors. C'est exactement la situation de Kepler 441b, l'imprécision des mesures ne permettant pas de la situer avec certitude. Par ailleurs, une étude vient de prouver que la force des marées suffirait à créer l'alternance jour/nuit qui a failli coûter la vie à Luke Skywalker.

Bien que cela paraisse hautement improbable, il se trouve que les voyages d’un bout à l’autre de la galaxie soit un projet pris au sérieux dans la communauté scientifique. En effet, la société galactique est basée sur une communication instantanée ( les fameux hologrammes), qui implique que l’image et le son voyage plus vite que la vitesse de la lumière, ainsi que sur des vaisseaux permettant de voyager à une vitesse colossale. Car il en faut, de la vitesse pour effectuer d’une traite les 100 000 années-lumière de diamètre de notre Voie-Lactée. Ainsi, le principal problème reste la propulsion. Avec les systèmes de production actuels, qui ne dépassent pas les 1000 km/s (ce qui est déjà plutôt respectable), le trajet jusqu’à Alpha du Centaure, l’étoile la plus proche de la Terre, durerait au minimum 3000 ans… À moins d’embarquer des quantités inouïes de carburant.... Pour faire le voyage en 100 ans avec une propulsion nucléaire ( la plus puissante actuellement), il faudrait l’équivalent de la production mondiale annuelle d’uranium pour déplacer seulement 100 kg, alors que la masse au décollage de la fusée Ariane V équivaut à 750 tonnes !

Il est donc clair que les technologies ne nous permettent pas d’effectuer des voyages à la manière des vaisseaux de la saga, mais le sujet reste à l’étude, bien qu’il ne soit pas une priorité. Il faudra donc attendre quelques années si ce n’est quelques décennies avant de pouvoir voyager d’un bout à l’autre de la galaxie, mais ne désespérez pas, ces vaisseaux verront sans doute le jour dans un futur plus ou moins proche, ouvrant de nouveaux horizons à l'espèce humaine.....



 
 
 

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